Célébration de la 70è journée internationale des Droits de l’Homme
Miss Ichabatou Gnongbo-Tchoro fait don à la prison civile de Lomé
Invitée à assister aux manifestations de la 70è Journée Internationale des Droits de l’Homme, au sein de la prison civile de Lomé, Mlle Ichabatou Gnongbo-Tchoro, Miss Togo 2018 a profité de l’occasion, ce vendredi 7 décembre 2018, pour faire un don à cet établissement pénitentiaire. Composé de vivres (riz, spaguetti, bidons d’huile végétale) et de non vivres (pagnes uniwax, eau de javel, papiers hygiéniques), ce don a été remis par la reine de la beauté togolaise au directeur général de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, M. Issifou Akibou.
Dans son message de circonstance, la Miss Ichabatou Gnongbo-Tchoro a souligné que ce geste est la continuité des actions déjà réalisées à Lomé et à Aného par celle qui l’a précédée, Miss Cornelia Dédévi Adomayakpor, dans le cadre de son projet social. Elle promet, avant la fin de son mandat social en cours, de créer et renforcer les ateliers dans les prisons civiles de Tsévié, Notsé, Sokodé et Kara. Et ce, dans la suite du projet « Réinsertion des prisonniers ».
La manifestation a eu lieu en présence du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Pius Agbétomey. Elle a été organisée par l’association SMPDD, avec le soutien du PNUD et d’autres structures œuvrant dans le domaine de la protection des droits de l’homme au Togo, ainsi que des bonnes volontés, autour du thème «oeuvrons pour l’adoption et la mise en oeuvre d’une politique de réinsertion des détenus». A travers des sketchs et des adresses à l’endroit des autorités et autres personnalités présentes à la cérémonie, des pensionnaires de la maison d’arrêt et de correction de Lomé ont présenté le tableau noir de la vie carcérale dans les 13 prisons du Togo et la brigade pour mineurs. Ils ont déploré l’absence d’une politique nationale de réinsertion sociale des prisonniers. Aussi ont-ils demandé à l’Etat de faire plus d’efforts pour la réinsertion des détenus afin d’éviter les cas de récidive qui se multiplient et pour la lutte contre la surpopulation carcérale.